Roberto Cambi
Chandelier géant Bubble Flowers
38.500 EUR
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Entretien avec le céramiste Roberto Cambi. Un regard sur les céramiques avant-gardistes et éclectiques de Cambi.
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par Valentina Raggi
La céramique a quelque chose d'archaïque, c'est le matériau fragile et délicat que Roberto Cambi utilise pour donner vie à de grandes installations ou pour réaliser de petits objets poétiques et surprenants. C'est la quintessence de l'art.
ARTEMEST : Comment commencez-vous, avez-vous commencé ?
ROBERTO CAMBI : En m'inspirant d'indices. Tant mes installations que mes objets dérivent de choses que je lis, de personnes que je rencontre, des expériences que je vis dans la vie. Des idées naissent et je transforme ces idées en objets spécifiques par le biais de recherches. Chronologiquement, j'ai commencé à travailler la céramique dans les années 70. J'ai étudié la technique à l'Accademia di Pittura, puis j'ai ouvert un petit atelier. J'ai grandi près de Forlì, mais assez vite j'ai déménagé à Milan, une ville plus dynamique et internationale.
A : Les arts et l'artisanat font un retour en force. Comment envisagez-vous l'avenir de la céramique ?
RC : Après une période où rien ne se passait, les gens ont commencé à utiliser la céramique et la porcelaine dans leurs projets de design ou de mode. Elle est considérée comme "l'or blanc" car elle peut facilement être utilisée pour les bijoux et l'ameublement. Il y a maintenant un grand intérêt autour de la céramique, mais je ne peux rien dire sur l'avenir. Il est certain que nous utilisons les nouvelles technologies, voyez les imprimantes 3D et les choses incroyables qu'elles peuvent faire.
A : Êtes-vous favorable aux nouvelles technologies dans votre domaine, qui est basé sur les traditions et l'artisanat ?
RC : Absolument. Nous devons suivre le progrès et la technologie ; ce sont de grandes ressources. Je crée des prototypes à l'aide de machines avancées, puis je travaille chaque objet à mains nues.
A : Vous définissez votre travail comme étant une folie répétitive. Pourquoi
RC : Je dois dire qu'il faut être un peu masochiste pour vouloir faire de la céramique. Je plaisante, mais c'est vrai que mon travail n'est pas terminé tant qu'il ne sort pas du four, et s'il ne donne pas satisfaction, il faut tout recommencer. D'un point de vue positif, le matériau est magnifique et engageant. Vous pouvez vraiment le modeler et lui donner la forme que vous voulez. Il m'obsède et je répète les mêmes éléments encore et encore. Mes installations sont une explosion de formes qui envahissent l'exposition. C'est une immersion totale, c'est un pur plaisir, mais cela peut aussi être écrasant et effrayant. Mon dernier projet s'appelle Bacteria, c'est une installation qui "contamine" tout le lieu comme de la moisissure.
A : Fantômes, fleurs, formes organiques, tels sont vos sujets. C'est très surréaliste et pop. Comment les décririez-vous ?
RC : Mon style peut être interprété sous différents angles. Je pense qu'il est poétique, parfois destructeur, et qu'il y a des lignes subtiles en dessous. J'aime aborder la peur, et les fantômes sont évidemment un symbole connexe, c'est la peur du futur. J'essaie de montrer ce que nous ressentons tous et comment nous avons parfois l'impression de ne pas savoir quoi faire ou à qui faire confiance. Nous devrions d'abord nous faire confiance.
A : Projets futurs
RC : Top secret, encore en cours de réalisation. Je vais présenter ma première collection pour la maison à Homi (la foire milanaise) en collaboration avec la marque historique Corrado Corradi. Je travaille également sur une exposition qui existe déjà et qui est déjà remplie de mon travail. L'exposition aura lieu entre Milan et Turin.
A : Vous considérez-vous comme un artiste, un designer ou un artisan ?
RC : Je me sens et je suis un artiste. Mon approche du travail et de la vie est celle d'un artiste. Je suis influencé par ce qui m'entoure, des choses qui me poussent à réaliser des projets et à concevoir pour des marques par exemple. Le travail d'un artiste est inspiré par des personnes, des situations, des expériences, des choses qui lui donnent de nouveaux apports créatifs.
À propos de l'auteur Valentina Raggi est journaliste spécialisée dans le design et consultante en communication. Elle écrit pour Grazia Casa, Casa Vogue Brasile et How to Spend it Russia.
Soucieuse de suivre les tendances les plus avancées en matière de design, Alivar allie technologie…
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